Monsieur K. oublie le lait.

10:00 AM / Publié par Monsieur K. /

Ah, rien de tel qu'une bonne semaine de vacances improvisées pour repartir d'un bon pied. Bon. Retour à la case Ecosse, où en étais-je ?

C'est toujours comme ça avec moi, de toute façon. J'ai l'attention span d'un chiot de 3 semaines et la mémoire d'un poisson rouge (oui, c'est animalier aujourd'hui). Mes deuxpointzérotages m'avaient amené à tenter la liste de tâches sur ma page d'accueil Netvibes, mais comme ça a, grosso modo, autant de fonctionnalités que le bloc-notes (attention, je ne critique pas le bloc-note Windows, hein. J'ai passé bien trop de temps dessus pour ça, et puis quand c'est juste pour écrire quelque chose, sans avoir besoin de joli formatages style Office 2k7, c'est franchement mieux que Word. Bordel des dieux, je faisais même de la mise en page à coup d'ASCII, et je ne dis pas ça parce que j'étais à Courchevel, désolé mais c'était trop tentant)...err, où en étais-je again ? Ah ouais, [...] bloc-notes, l'utilisation que j'en faisais était somme toutes limitée. Mais bon, après tout, je ne suis pas le seul à tout oublier. L'avantage c'est que parmis les autres dans le même cas, y'a des gens intelligents, et que c'est le genre de gars à inventer Remember The Milk. A vrai dire, j'ai attendu pas mal de temps avant de m'y interesser. On en parle, on en parle, mais je n'avais jamais vraiment regardé de près les fonctionnalités. Au final, je suis convaincu. Et dans le cas de travail de groupe ou de boulot dans une petite structure, cette jolie chose devient doublement indispensable. L'intégration à MSN Messenger, ou encore la localisation sur carte des tâches, sans parler des plus simples updates via mail et autres aprtages de tâches entre utilisateurs. Simple but deadly.

Mais RTM, avec toutes ses qualités, n'est pas le coup de coeur de la journée. Pour rendre à César ce qui est a Kiltiak, c'est sur [GAS], encore, que je l'ai choppé. Commence à bien faire tout ça. Bref, la petite merveille du jour s'apelle LibraryThing et c'est... du social-networking bibliophile. Ouais, là, tout de suite, ça fait peur, mais attendez de voir. La vraie raison d'être de LT est tout simplement de cataloguer l'ensemble de ses bouquins. On peut ajouter un bouquin par ISBN, ou manuellement (ce qui permet d'inclure dans le classement un peu tout et n'importe quoi, du paquet de rapports et d'études de marché ramenés du boulot à la collection de manuels de jeux vidéos Super-Nes) aux 23 millions de livres déjà entrés, le classer (avec possibilité d'afficher la couverture, petit détail que j'aime), puis échanger des avis dessus avec d'autres utilisateurs l'ayant lu, prendre conseil pour les prochains achats de bouquins, ajouter des notes (par exemple pour savoir à qui on l'a prêté, pour éviter, comme moi, d'avoir 50% de ses bouquins hors de la maison), rajouter des tags, etc. etc. Pour vous tous, grands lecteurs, LT est in-dis-pen-sable. Et franchement, quand un site de classement de bouquins arrive à avoir une page de recommandations comme celle-là, c'est que y'a du bon.

Pour finir, du flashmobbing comme on les aime.



Sur ce, je retourne à ma gueule de bois. M'sieurs-dames...

I'm what's left, I'm what's right - Eeek

What if I say I'm not like the others?
What if I say I'm not just another one of your plays

You're the pretender

What if I say that I'll never surrender?

Foo Fighters - The Pretender

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3 commentaires:

Comment by Monsieur L. on 5:56 PM

OMG INTERNETS

Once again, i utterly must reconize this is, kind sir, made of the sheerest win.

Inscription Librarything incoming je sens .. encore faut il avoir le temps de rentrer les bouquins ( d'autant que j'ai donné tous ceux que j'avais :D ).

Moi j'oublie toujours un truc.. sauf mes clefs. :p RTM devrait bien le faire.. a tester aussi :o

Comment by Patrick B. (Guillaume) on 7:27 PM

« La religion est un produit du doute au sujet de l'unité de l'individu ». Elle dissocie la personnalité en projetant tout ce qui est bon, grand, vrai, dans un être supérieur, supra-humain, et en même temps, elle rabaisse l'homme à ce qui est vil et insignifiant. Dieu seul est saint et nous sommes tous des pécheurs. Nietzsche, ayant connu le malheur dès son plus jeune âge, la mort de son père, accuse la Providence divine d'être le Mal. Et puis, souffrant de cette maladie qu'il pense héréditaire, à la suite de Schopenhauer, il voit cette Volonté comme une puissance aveugle et injuste. D'ailleurs, ne voit-on pas que tout va mal ? Et de plus en plus mal ?

Les gens ne sont pas toujours très raisonnables. Ils pensent blanc et ils agissent noir ; certains se comportent comme des êtres immatures jouant avec le feu, ou les armes, des écervelés qui ont oublié les leçons du passé. Certains pensent encore qu'un Dieu leur viendra en aide, qu'il faut prier le ciel pour être préservé du malheur ! D'autres qu'ils n'ont pas à se soucier du lendemain parce que, de toutes façons, c'est l'apocalypse qui est annoncée et qu'on ne peut rien y faire : "Après nous, le déluge !" Ils agissent ainsi parce qu'ils ne croient plus en rien. Quels êtres décadents !

Nietzsche est rangé aux oubliettes. Trop intellectuel, juge-t-on. Mais qui a lu ses livres ? Qui a compris son message ? Qui s'est donné la peine de lire toute son œuvre ? L'infine minorité, l'élite. Encore faut-il savoir bien lire...

« S'il l'on considère qu'aujourd'hui encore tous les grands événements publics se glissent secrètement et comme voilés sur la scène du monde, qu'ils sont cachés par des faits insignifiants, à côté desquels ils apparaissent petits, que leurs effets profonds, leur contrecoups ne se manifestent que longtemps après qu'ils se sont produits, quelle importance peut-on alors accorder à la presse quotidienne telle qu'elle existe aujourd'hui, avec sa dépense de poumons pour hurler, assourdir, exciter et effrayer ? La presse quotidienne est-elle autre chose qu'un produit aveugle et permanent qui détourne les oreilles et les sens vers une fausse direction ? » (Nietzsche, Opinions et Sentences mêlées, § 321)

Le fait n'est pas nouveau, mais c'est encore pire actuellement avec le Journal télévisé ! « Toute forme de civilisation commence par le fait qu'une quantité de choses est voilée ; le progrès humain dépend de ce voile. » (Nietzsche, le Livre du Philosophe).

Maintenant, la réalité est là ! Nous sommes à l'aube d'une nouvelle civilisation. Il faut être optimiste pourtant ; mais ce n'est pas toujours facile ! Des catastrophes sont annoncées. Comment l'ignorer ? Est-ce que les gens sont aveugles ? Ont-ils des yeux pour voir, des oreilles pour entendre ? Plongent-ils leur tête dans le sable ? Mettent-ils de la cire et du coton dans leurs oreilles ? Faut-il leur crier dans les oreilles ? Faut-il les menacer avec un gros bâton ? Faut-il peindre le ciel tout en noir ? Depuis que les humains grouillent sur la Terre, ont-ils évolué d'une hauteur ? Ont-ils seulement essayé ? Ne faut-il pas les aider pour faire les premiers pas ? Ne faut-il pas des guides zélés ? Et qui seront ces guides et ces chefs ? Comment seront-ils formés ? Ceux qui exercent des responsabilités dans ce bas-monde n'apparaissent pas très rassurants pour les faibles, les défavorisés, les "malvenus"! On nous dit :«Tout n'est déjà plus comme avant». Qu'appellent-ils mondialisation, quand, pour la majorité des gens, cela tourne mal ? Et où nous mènent-ils ?

Anonyme on 7:20 AM

When and where is the next dundonian flashmob?

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