J'ai ajouté Dieu sur Facebook.
C'est (avec, entre autres avantages comme celui d'avoir le droit de toujours courir en France) un des privilèges d'être du peuple élu. Que vous ayez voté m'importe d'ailleurs peu. Ceci étant dit, il paraîtrait que même les autres ont accès à FB. Comme quoi... Vous pouvez l'appeler Adonaï. Ou Maurice, au choix. J'ai cru comprendre qu'il préférait le second, d'ailleurs. Maurice, donc, a décidé de modifier (en partie) sa campagne de communication. D'où création de blog. Sur les conseils du petit, apparement ça améliore les market share et cash flows. On y parle de sa passion du ping-pong, et de ses diverses expériences de création du monde. Et il écrit bien, le con (on sent qu'il a un peu bossé depuis son premier livre, gros succès de libraire mais que j'ai trouvé encore plus dense que du Tolkien sous anxyolitiques, c'est dire). Bref, ça me fait marrer, alors je vois pas pourquoi je me priverais.
D'ailleurs c'est pas mon genre de se priver. Donc en ce moment, j'écoute plein de trucs à la fois, et surtout le fameux Get Psyched Mix du seul et unique Barney Stinson. Parce que même quand c'est pas le nouvel an, il faut bien rester "pomped up". Egalement sur liste Dark Horse, le dernier Nickelback. Beaucoup de bon à mes petites oreilles, dont les excellents Next Go Round, Burn It To The Ground, S.E.X., The Afternoon. On retrouve l'ambiance sex, frat parties'n rock'n roll qui m'ont fait aimer Animals ou Figured You Out. Rock mainstream, soit (et encore on est loin de How you Remind Me), mais quand il est bien fait et bien produit, je ne vois pas où est le problème. Recommandé, donc.
Pour finir, quelques remixes de Dirty Funker, trouvé grace à HypeMachine (Cf. l'utile et joli petit widget qui est sur votre gauche, c'est pas installé pour les chiens). Attention par contre à la reprise de Come As You Are que j'ai pas trouvé terrible du tout (mais j'ai l'air de pas être le seul). Stay tuned sur le widget pour des petites fresheries musicales.
Sinon, si vous n'avez pas Youtubé récemment, le 22 novembre avait lieu le Youtube Live !, soit la première émission Youtube diffusée en streaming. Une guest list de fou, avec du mainstream Will.I.Am, Joe Satriani, Mike Relm (kudos pour la super performance avec les vidéos du sponsor Lionsgate)...et Chad Vader, Tay Zonday, le Will it blend ? guy, Funtwo (en duo avec Satrani), les Mythbusters... Bref, vous voyez le truc. Et puis, 700 000 spectateurs en streaming live, c'est une performance en soi.
J'ai bien regardé l'évènement. Alors oui, y'a du bon et du moins bon. Y'a du Soulja Boy. Y'a le fait qu'ils n'aient pas uploadé une version HQ des sketches une fois l'évènement fini (c'est Youtube, quoi, merde.). Y'a qu'ils ont du choisir un casting de V.I.P. de l'Internet pour faire les premiers rangs, et qu'au lieu d'avoir une foule motivée à même de soutenir les performances à fond, on se retrouve avec 400 mecs qui lèvent leur iPhone pour filmer. Mouais. Faut privilégier l'ambiance les enfants. Toujours coller des ados devant. Y'a que tout n'était pas super super bien reglé, non plus (petites erreurs de Funtwo, des gosses qui stackent les cup, toussa)
Mais au final l'évènement respire le bon enfant des nerds qui se retrouvent devant tout le monde à faire les malins, et rien que pour ça, je valide. C'est du tatonnement vers, peut-être, une explosion du contenu d'émissions télés à gros contenu (plus que des vlog ou podcasts, quoi) à destination du web et uniquement du web. Le live (avec une intelligente intégration de la pub, cf. Mike Relm) + la consultation de vidéos après, les backstages, interviews bonus, etc. Le succès de la représentation ne se mesure pas qu'à l'audience live immédiate. Bref, je pense que le Youtube Live! 2K8 a été un moment clé dans le développement des médias web-based. Mort à la télé, vive le choix du contenu !
Vivement la prochaine édition - Eeek
"No" is a dirty word,
Never gonna say it first,
"No" is just a thought that never crosses my mind.
Maybe in the parking lot,
Better bring your friend along,
Better rock together than just one at a time.
Nickelback - S.E.X.
Monsieur K. rêve de jouer au ping-pong avec Dieu.
Et hop, on ouvre sur une petite blague pour fêter le passage de Kanye West hier soir au POPB. Notre cher hip-popeur a tout simplement assuré une performance de qualité, dans les règles de l'art. D'abord le show en plein délire SF des années 70/80 de l'affiche de la tournée avec ordinateur parlant, crash sur des astéroïde et dinosaure de 2.5m qui bouffe Kanye au milieu de la représentation (la routine, quoi); mais surtout une tracklist soignée qui n'a pas sacrifié de classiques pour la promo du nouvel album (juste Love Lockdown pour le rappel). Tant mieux, car après une écoute je ne suis pas encore convaincu par 808's and Heartbreak. Mais je vais prendre un peu plus de temps, we'll see.
L'autre gros nom de la soirée, The Roots qui ont assuré un bout de la première partie ("Dommage, ils mériteraient un show à eux seuls" me direz-vous fort justement avec la pertinence qui vous caractérise, chers lecteurs). Gros kudos pour les petites improvisations (un mash-up live avec Where's you head at de Basement Jaxx sur le riff d'Iron Maiden de Black Sabbath, entre autres) malgré les problèmes de son (rien de bien neuf au POPB...) où on voit que le vrai talent c'est aussi pousser un peu plus loin que le simple répertoire prévu. Mais autre chose m'a marqué, c'est l'absolument phat T-Shirt porté par ?uestlove, encore de l'Obama-love avec une petite touche retro comme il faut.
Et pour rester dans la touche hip-hop, je me paye un petit plaisir sur la mixtape Leaders of the New Cool trouvée via JuBox. D'ailleurs un bon petit blog musical des familles très sympa, félicitations !
Terminons sur une grande, grande nouvelle pour l'humanité et la linguistique... "meh" devient un vrai mot en entrant dans le Collins English Dictionnary ! Une victoire de la culture "oralécrite" de l'instant messaging Internet et SMS. Vive nous !... Bon, je sais, la réaction facile...meh. (via [GAS])
We're the MTV generation, we don't feel high nor lows - Eeek
But if you really care for her,
Then you would'nt've never hit the airport,
To follow your dream, sometimes I still talk to her,
But when I talk to her, it always seems like she talking about me
Kanye West (ft. Chris Martin) - Homecoming
...et je trouve ça pas mal, pour le moment.
Notez que le flux Twitter est quand même vachement mieux là où il est. Un grand merci à SayTweet, qui permet de planquer un (ou plusieurs) flux de tweets dans une image dynamique. J'adore. C'est d'ailleurs bien dommage qu'il ne gère pas les très grandes images, car je voulais foutre mon flux et celui de Monsieur L. dedans (dans les immeubles à gauche). Ça rendait super bien :(
D'autant plus que je tweet nettement plus. Déjà parce que le forfait internet illimité sur le téléphone est arrivé (ouais, ça aide), et parce que j'ai collé BigTweet en bookmark. Vachement pratique, cette petite bête : on colle le lien dans les bookmarks de son navigateur, et un clic dessus fait apparaître une petite fenêtre prête à tweeter sur votre page. D'une simplicité enfantine, et en plus on a quelques signes spéciaux facile à intégrer. Testé et approuvé !
Bon, sinon vous ça va ? Moi ouais, merci de demander. Déjà parce que Le Monde se fend d'un article fort intéressant sur Twitter, média de l'ère Obama. Comme quoi quand on en parle, c'est pas pour rien ! D'ailleurs, même Obaman tweete. C'est dire ! D'ailleurs, le president-elect part en cure de désintoxication dans quelques semaines. On le plaint. Faire passer un addict du Crackberry au papier-et-plume risque de ne pas se faire sans douleur. N'empêche que le président des États Unis d'Amérique n'a ni téléphone, ni ordinateur sur son bureau. Et ça ne choque personne ?
A part ça, j'écoute Dark Horse, de Nickelback. Du bon son (brut pour les truands), et avec quelques chansons très sympa dans la lignée de leur dernier album. J'aime beaucoup.
Ouais, bon, le bloc de marbre c'est pas encore ça (Cf. où nous nous sommes quittés).
Que d'aventures entretemps, que je ne me sens absolument pas le courage de vous relater ! Ça vous fait une belle jambe, je me doute. Donc, sur quoi m'attarder cette fois-ci ?
Introducing The Hype Machine. Cette jolie petite bête (j'aime beaucoup le logo) est un agrégateur qui observe un gros nombre de blogs musicaux d'un peu tous les genres, analyse leurs posts et linke directement sur les chansons mises à disposition des internautes, en streaming.
On y retrouve le plus souvent les dernières fuites d'albums à sortir, des remixes ou de l'indy, mais ça tombe bien parce que c'est parfaitement ce qu'on ne retrouve pas partout ailleurs. Et on peut aussi tomber sur une petite perle des 80's (Non, pas ça, ni ça. En tous cas pas encore.) ou un petit classique rebloggé pour le plaisir par un amateur.
Bref, c'est simple, joli, et ça relève de l'hygiène musicale. A force de choisir le contenu auquel on est exposé, le risque de tourner en rond dans ses références est plus que conséquent, au bout d'un moment. Un petit coup de temps en temps sur le site pour repérer un petit artiste ou un blog intéressant est donc recommandé par..hmm, pas grand monde. M'enfin voilà.
Ah, on note aussi l'intégration à Last.fm, qui permet d'activer le scrobbling (quel mot pourri, quand même) sur les chansons écoutées sur Hype Machine, car le petit programme de Last.fm ne marche pas sur l'écoute streaming. Je connais quelques sites qui feraient bien de prendre exemple. Et ça peut publier des infos sur Twitter, aussi.
Je vais en profiter pour intégrer le widget à droite. En attendant que je trouve le courage de faire le ménage. Ah, et j'ai vu que les twitters de L. se mettent à la place des miens. Je vais essayer de nettoyer ça aussi.
Sur ce...
Never gonna give you up
Never gonna let you down
Never gonna run around and desert you
Never gonna make you cry
Never gonna say goodbye
Never gonna tell a lie and hurt you
Rick "Rickroll'd" Astley - Never gonna give you up (1987)